Clio de par le monde
L'Histoire dans tous ses états
Bonjour ! L'idée de ce site est ancienne :
je suis étudiant en Histoire (thèse en cours) et j'ai été enseignant en Histoire et Géographie,
accessoirement bâtisseur de sites Internet.
POURQUOI CE SITE ?
Sa finalité est de présenter des acteurs (actrices) de l'Histoire, des événements, des dates fondamentales pour l'Histoire de l'humanité, parfois minorées ou même oubliées. Bienvenue dans ce site de découvreurs de l'Histoire, avec l'espoir que sa consultation saura vous faire rêver.
Retrouvez-moi aussi sur : https://jacquesrenefaure.wixsite.com/accueil
À propos
J'ai toujours aimé l'Histoire et ce n'est pas là mon moindre défaut :
l'amour immodéré de cette discipline du savoir a souvent guidé mes pas sur des routes tortueuses.
Aujourd'hui je travaille à une thèse en Histoire sur les formes juridiques de la domination romaine en Égypte entre l'arrivée d'Octavien César (le futur Auguste) dans le pays conquis sur Cléopâtre en 30 avant notre ère et les grandes réformes des Sévères dans l'Empire (entre 200 et 212 de notre ère.)
Écrire l'Histoire
Récits et Méthodes
décembe 2019
L'écriture et l'épistémologie (en sciences dures comme en sciences humaines) sont deux de mes passions. A ce titre, l'un de mes premiers ouvrages à être imprimé se nomme "Écrire l'Histoire - Récits et Méthodes" aux éditions Edilivre. J'y aborde l'Histoire de l'Histoire depuis les temps de la Grèce classique (Hérodote) jusqu'à la fin du Siècle des Lumières (Voltaire). Suivent une histoire des méthodes historiques dans la France du XIX° et du XX° siècles, puis un tour d'horizon de l'Historiographie chez nos voisins immédiats de l'Europe occidentale.
Ci-contre : un Janus bi-céphale représentant les portraits d'Hérodote et de Thucydide (illustraton wikipédia).
L’histoire n’est pas une fuite dans le passé, elle n’est pas l’occasion d’une évasion exotique qui se définirait par la recherche de l’altérité, dans le temps et non plus dans l’espace. L’histoire est au contraire la somme des expériences humaines, dont l’analyse nous permet de mieux nous définir nous-mêmes ; sa fonction est de permettre le dialogue du présent et du passé, et non pas seulement d’encourager la récolte stérile des « faits » appartenant à un temps fugitif et disparu. Encore faut-il accepter que ce soit le présent, et non le passé, qui ait la direction du dialogue. La recherche historique et la réflexion historique sont commandées, non pas par les « leçons du passé », que le présent devrait docilement assimiler, mais par les sommations impérieuses que le présent adresse au passé.
Jean CHESNEAUX Le mouvement paysan chinois 1840 – 1949 Éditions du Seuil 1976, Introduction, page 7