Cet onglet n'était pas prévu dans le projet initial de ce site. Il a été conçu à la suite d'une réflexion ultérieure.

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     L'on peut l'aborder par deux voies différentes : la première consiste à penser que la philosophie se développe à la suite des données premières élaborées dans un premier temps. C'est la pensée d'Aristote quand il appelle Métaphysique les discours qui viennent après la physique (la réflexion après les études sur la Nature : τὰ μετὰ τὰ φυσικά). C'est également la pensée de la scolastique, avant sa décadence de la fin du Moyen-Âge, qui estimait que la philosophie doit être abordée (comme le droit, la médecine, l'architecture ou l'alchimie) après l'étude des arts libéraux (le trivium des trois arts des mots - grammaire - rhétorique - dialectique - puis le quadrivium des quatre arts des nombres - géométrie - algèbre - astronomie - musique).

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     La deuxième voie, qui peut lui être complémentaire, consiste à penser que la philosophie est première dans l'énoncé du savoir et que de ses premières déterminations doivent découler les différentes sciences. C'est la méthode de Descartes, qui veut tout faire dépendre de son Cogito, ou encore de Hegel, qui place sa philosophie dialectique comme continuité des données immédiates de la Conscience et doit assurer la cohésion des savoirs qui en sont issus (Science de la Logique, Propédeutique philosophique). Une méthode comparable est appliquée par Jean Bodin, quand il énonce : "Les histoires sont des récits de trois genres : l'humaine, la naturelle et la divine". Une réflexion et une évolution à partir de celle-ci est présentée sur une page dédiée (Méthode de Jean BODIN).

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     Outre le lien ci-dessus, je vous invite à méditer sur la citation de MARC-AURELE.

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     Bonne continuation !

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