Ilya Éfimovitch Répine (Илья Ефимович Репин) naît à Tchougouïev (en Ukraine) en 1844, dans une famille de Cosaques. Après avoir étudié la topographie et l'art des icônes, il adhère à un artel itinérant de peinture d'icônes, en 1860. 

 

     Travaillant en 1863 à Ostrogojsk (gouvernement de Voronej), il apprend qu’un natif de la ville, Ivan Kramskoï, est peintre à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Après bien des péripéties, il entre à l’Académie, devient l’un des élèves de Kramskoï, le suit à l’Artel des Artistes.

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     Avec les premiers succès et les premières commandes (La Résurrection de la fille de Jaïre, Les bateliers de la Volga, Les Compositeurs slaves), Répine entreprend un long voyage à l’étranger, promis et subventionné par l’Académie depuis longtemps : Vienne, Venise, Florence, Rome, Naples, Paris, où il se fixe pour une période de près de trois ans. Déçu par Raphaël, il fréquente un peu les Impressionnistes français mais un océan d’incompréhensions réciproques empêche toute complicité entre eux et le Russe. De cette confrontation, naît Sadko (voir la page à ce sujet) en 1874.  

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     Pour le plus grand nombre de ses toiles, Répine est un peintre d’Histoire ou de portraits. Il semble en pleine disposition de tous son art dans la très classique, très sage et monumentale peinture de sa Session protocolaire au Conseil d’État, mais boudée par les critiques d’art (1901 à 1904). Il meurt en 1930, dans sa propriété des Pénates, au nord de Léningrad (Saint Pétersbourg).

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    Peintre de plus de 170 tableaux, l'auteur a travaillé toutes les formes de peintures et il serait aussi arbitraire que stupide de vouloir le limiter à certaines écoles ou à certains mouvements. S'il a aussi participé au mouvement des Ambulants, il ne saurait y être cantonné. 

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    Je vous présente ci-dessous une sélection très arbitraire de six œuvres du peintre, portraits, peintures historiques et peintures de genre.

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